DEUXIEME JOUR DE L'HIVER ET JOUR DE PRINTEMPS

17 degrés indique le panneau publicitaire de la pharmacie de LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE.
"un peu trop chaud et trop précoce" me dit Monsieur Saraudie en sortant de l'église et "dire qu'il y a 28 départements en vigilance orange" renchérit Marie Odile.
Eh oui comme je l'ai répondu à une dame qui me demandait des photos sous la neige d'ALLASSAC, ici c'est la Riviera en attendant Noel...





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Série épiceries : chez MALAVAL

Cette boulangerie qui a cessé son activité il y a quelques années faisait aussi office d'épicerie.
Elle se situait à l'entrée de la rue de la Grande Fontaine dans le Champ de foire.

Cette boulangerie épicerie appartenait à la famille Malaval.
Madame Pélinard y avait travaillé durant la guerre de 14-18 avant de tenir le café comme nous l'avons vu route des trois villages (cette petite information était pour Sylvie...)

série épiceries : Chez Madame Pelletier

Nous continuons notre périple dans les vieilles épiceries :
la deuxième épicerie, route de Donzenac se situait en face du bâtiment qui est devenu le Groupe Médical et qui à l'époque était une partie du terrain entourant la maison du Docteur Deshors.

Madame Pelletier avait donc son épicerie à droite au rez de chaussée, on le voit bien sur la photo ci-dessous.
Monsieur Pelletier avait un atelier de réparations de vélos que l'on rejoignait en prenant la petite porte sur la droite.
Étonnant, il y avait des réparateurs de vélos ce qui sous entend que les allassacois pratiquaient ce qui est devenu maintenant un sport!!!et pourtant dans notre contrée pas vraiment plate, on ne voit pas grand monde venir chercher son pain ou son journal en vélo comme c'est par exemple le cas au Guilvinec (port breton en pays bigouden!) ou ailleurs en Bretagne, contrée avec laquelle je trouve que nous avons beaucoup de points communs (ex pays pauvre et terre d'exil, tourtous et galettes, beauté des paysages, hélas nous on a oublié la meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer!)

série épiceries : CHEZ PHILO

Nous commençons la liste des épiceries présentes à ALLASSAC, l'on va dire au 20 ème siècle!!!
Je voulais commencer par celles présentes sur la route de Donzenac et de façon incroyable un Monsieur m'a contactée au sujet de l'épicerie de sa grand mère.

Cette épicerie se situait en face de l'ancienne mairie (donc sur la route de Donzenac) et on l'appelait communément "CHEZ PHILO" du nom de la dame qui la tenait : Philomène Reygner.
Monsieur et Madame Reygner, originaires d'ALLASSAC y étaient revenu après avoir été mandataires aux Halles à Paris.
Photo du haut : François REYGNER et Louise Soulier ( parents de Henri ), mercier puis carrier et pour finir négociant
Photo du milieu : Philoméne et Henri (dit jean) aux halles de paris, le couple sur la gauche
Photo du bas : Ecole de filles Allassac, Philoméne est la deuxième à gauche rang du haut avec un nœud dans les cheveux.

Leur petit fils venait avec ses frères et sœurs en vacances à ALLASSAC et il en garde de merveilleux souvenirs. Il les a consignés dans une nouvelle d'une dizaine de pages "Mémoires d'enfance" qu'il a bien voulu me confier.

Cette lecture m'a beaucoup émue car j'y ai retrouvé des souvenirs (ma famille étant elle aussi commerçante) et aussi des personnages d'Allassac dont nous reparlerons.
Pour illustrer la vie à travers ces épiceries, j'ai donc retranscrit quelques extraits de "Mémoires d'enfance" relatifs à la vie chez Philo.


Que Monsieur Reygner soit ici vivement remercié "les anciens ne sont pas oubliés".

Par contre, juste une précision, ne jamais parler d'ALLASSAC comme d'un village !!!!comme je l'ai déjà expliqué, ALLASSAC a des villages et est au minima un bourg!! Ma mère qui se drape dans sa dignité de gardienne du temple en a fait le combat de sa vie et comme je la soupçonne de lire à l 'occasion ce blog, je ne voudrais pas être coupée d'une des plus importantes sources d'information sur LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE


"Ce qui me fascinait par-dessus tout, c'était l'odeur qui flottait dans cette minuscule officine. On trouvait une multitude d'articles sur les rayons. Savon de Marseille, « le chat » en gros cube, sac de riz, de haricots, de pommes de terre...Le tout vendu au détail et emballé avec soin dans des sacs en papier imprimés de fruits ou, servi à même le cabas,une fois pesé sur la vieille balance Testut.

La vitrine de droite était réservée aux confiseries en tous genres. Grosses fraises rouges en sucre qui laissaient la langue colorée, carambar, roudoudou, nounours en guimauve, mistral gagnant...dont nous étions mes frères et soeurs les plus gros consommateurs.

La vente était le domaine réservé de grand-mère Philomène..elle ne restait pas dans le magasin entre deux clients à servir. Entre temps, elle s'affairait dans l'arrière boutique qui avait été aménagée en cuisine. Cela lui permettait de préparer le repas de midi, tout en accueillant « ses » clientes. Le fait est, que la quasi totalité des personnes franchissant le seuil de la boutique était des femmes, et souvent les mêmes.

Chaque quartier du village avait son épicerie. On en dénombrait six à cette époque ... l'épicerie de mes grands parents avait pour enseigne « ALIMENTATION PRIMEURS » inscrit au fronton en lettres jaunes sur fond orange. Cette appellation indiquait clairement les articles en vente. Il ne serait pas venu à l'idée de vendre des produits réservés à d'autres commerçants. Le boulanger vendait sa farine, ses tourtes et ses pains de cinq livres. Le charcutier, ses pâtés, ses jambons et les dérivés du porc. Le boucher, la viande (dont il connaissait la provenance)...

Chaque fois qu'elle entendait le cliquetis des lames en plastique multicolores, qui barraient l'entrée de la porte de l'épicerie, ma grand mère abandonnait le fourneau. Au cas où trop occupée, elle n'aurait pas entendu la nouvelle venue, celle ci se manifestait par un « t'es là Philo ». Alors s'engageait une longue conversation interrompue seulement par l'arrivée d'une autre cliente qui prenait le relais et ainsi de suite toute la matinée jusqu'au repas …

Le magasin restait ouvert en semaine pendant l'heure du déjeuner. Ce n'était pas rare de voir grand mère se lever trois ou quatre fois pour servir, avec une parole aimable, la cliente qui s'arrêtait de retour des champs pour acheter une babiole manquante. Ce n'était pas par appât du gain mais pourquoi fermer alors que l'on était là de toutes façons. La notion de rendre service avait un sens réel...En été, les adultes prenaient une chaise et mettaient devant la boutique pour « bavasser » avec les voisins ou simples passants...."

Mémoires d'enfance de Bernard Reygner.

Si vous souhaitez que je vous adresse l'intégralité de la nouvelle, vous pouvez me le demander à : allassacplusbellevilledumonde@gmail.com

et voilà où l'on reparle des pommes..

Cela bouge un petit peu...

Je tiens à préciser que je suis d'un total parti pris et je rappelle que l'une des motivations de ce blog, en plus de l'envie de montrer "au reste du monde la beauté d'ALLASSAC" était d'ouvrir un espace de liberté et de protestation contre l'envahissement de notre territoire par ces "foutues golden" et son lot de conséquence pour nous tous.
Je trouve incroyable, alors que les rapports sur la nocivité des pesticides se multiplient, qu'au niveau local, départemental et régional, personne ne bouge hormis quelques associations qui ont bien du mal à faire entendre leurs voix.

Pourtant les scandales sanitaires de l'amiante, de la vache folle, du bisphénol, du médiator plus récemment ainsi que le procès de la dioxine où l'on voit les autorités dédouanées (merci) de toutes implications alors que des associations depuis des années demandaient l'arrêt de l'incinérateur, nous montrent qu'on ne peut pas toujours compter sur les pouvoirs publics pour nous protéger lorsque des intérêts économiques sont en jeu et qu'il est aussi important de nous prendre en charge.
J'ai toujours été étonnée qu'en raison du nombre de cancers que je trouve de façon empirique incroyablement élevé dans ma tranche d'âge sur Allassac et cela depuis quelques années, qu'aucune étude épidémiologique n'ait été faite à défaut demandée aux services de la Ddass.

Beaucoup d'entre vous, en particulier ceux qui sont "immigrés d'ALLASSAC" me demandent des explications sur le dossier des pommes.

L'une de mes fidèles lectrices me dit être étonnée par ce qu'elle lit, en étant restée aux reinettes que l'on ramassait avec son panier.

• Insidieusement, depuis des années, on a vu fleurir des plantations de pommiers sur notre commune (les mystères de la PAC et de la FNSEA sont sûrement à l'origine de cette tendance mais bon ...)

Je vous renvoie à tous les articles que j'ai réalisés sur le sujet et les commentaires qui ont suivi.

Une association existe depuis quelques années ALLASSAC O.N.G.F (Oeuvrons pour la Nature et les Générations Futures, organisation nationale) dont je partage les analyses (vous trouverez en commentaires leurs coordonnées).

• On a eu le malheur que ces pommes (des golden les pommes les plus mauvaises à mon goût) soient soi disant moins mauvaises que d'habitude car mûries sur les coteaux de la Roche où elles ont commencé "à sévir" il y a une trentaine d'années dirais-je!!!!!

C'est le coté esthétique de destruction de nos paysages qui m'a d'abord interpellée puis j'ai commencé à entendre les gens se plaindre des effets nocifs des traitements, comme tout le monde j'ai déploré l'envahissement de nos routes et le sans gêne des camions lors de la période de récolte des pommes.

Très étonnée que personne ne réagisse :

• aucune information dans les journaux locaux autre que dithyrambique sur le versant économique du dossier,

• aucune discussion au moment des élections qu'elles soient municipales, régionales ou cantonales (bien logiquement il n'y a qu'Europe Ecologie qui semble avoir un minimum de conscience sur le dossier)

Là juste une mise au point :

• je pense que cela n'intéresse hélas pas grand monde, c'est souvent parce que les gens sont proches des plantations qu'ils commencent à se sentir concernés.

• De plus notre coin de Corrèze n'a que peu de sensibilité écologique à l'inverse de nos voisins lotois et de la Dordogne où les agriculteurs ont une démarche beaucoup plus "écolo" (voir la différence entre le marché de Cahors et celui de Brive)

La décision de ce blog a été prise l'an passé quand suite à un enterrement j'ai discuté avec plusieurs femmes des villages du "haut de la commune" et là j'ai été atterrée par ce qu'elles m'ont raconté en particulier que le village de la Roche était envahi par les animaux qui ne savaient plus où se réfugier sur le plateau (en voyant cette photo vous comprenez pourquoi).En discutant avec les uns et les autres, je me suis rendue compte que "tout le monde se taisait" mais n'en pensait pas moins.

Ceci étant vous n'allez pas me croire mais Allassac semblait être devenue la Sicile "tu comprends nous, on ne peut rien dire, on vit ici tout le temps", "mon fils qui a voulu le dire a reçu des menaces", "on m'a bien fait comprendre que si je cherchais du travail on s'arrangerait pour me barrer la route si je continuais "....
Bigre Chicago-Allassac, ainsi ai-je dit Urbi Orbi un peu ironiquement s'il m'arrive quelque chose, suivez mon regard............

Donc des pans entiers de notre commune sont maintenant dévolus à ces exploitations.

C'est sûrement un business très lucratif pour certains si l'on en croit les investissements que vient de réaliser la coopérative (est ce vraiment un statut de coopérative dans le sens initial du terme, je ne sais pas ?) Perlim et dont nous avons listé le montant des subventions dans un précédent article.

Ils ont réussi (très fort en marketing la femme du plus gros producteur travaillait dans une des grosses agences de pub parisiennes, cela a efficacement servi!!) une campagne de communication assez bien ficelée :
les offices de tourisme, les restaurateurs, tout le monde vante la Pomme du Limousin.

L'une des mes amies limousines allant au Salon de l'agriculture passant par hasard sur le stand "pommes du Limousin" et me téléphonant ensuite pour me dire "je n'ai jamais vu de golden de ma vie en Limousin, c'est quoi ??"

Ils ont donc dans la même veine obtenu une appellation d'origine contrôlée "pomme du Limousin" qui interdit des traitements après récolte mais pas avant!!!!!!!et si j'en crois ce que m'ont dit des riverains des plantations, les jours précédents les récoltes, "les traitements vont bon train".

Il faut dire que le poids économique de cette activité n'est pas négligeable pour la région et que quelque part tout le monde s'en accommode aussi (385 salariés d'après Corrèze Magazine, 58000 tonnes récoltées dont 60% partent à l'exportation).

Ce type de pommes se vend mal, la tendance étant inversée et allant vers le bio au point que l'an passé le Conseil Général a voulu donner le surplus de la récolte non écoulée aux cantines des écoles.
L'association allassac O.N.G.F s'y est fortement opposée en disant "que non seulement notre air était empoisonné mais qu'en plus nos enfants allaient l'être doublement avec ces fruits bourrés de pesticides".

Sans doute dira-t-on à ces exploitants un jour de tout arracher mais il semble incroyable que dans le contexte actuel, l'attribution des subventions n'aille pas très majoritairement à ceux qui sont respectueux de l'environnement et de la santé des habitants et des consommateurs et que par le biais de ces subventions on n'arrive pas à réorienter vers un autre type d'agriculture. Nous avons déjà vu que la région Poitou Charentes et la région nantaise étaient dans ce type de démarche.

Un article dans la Montagne du 7 juin titrait " Une route de la pomme semée de pépins" :"Pour se relancer les producteurs ont besoin de regagner la confiance des consommateurs. L'agriculture est souvent montrée du doigt pour l'utilisation des pesticides ...pour redorer son image, les professionnels de la pomme misent sur la communication.."

C'est mal parti car des personnes commencent à se plaindre de l'usage des pesticides prés des habitations, la semaine dernière, FR3 Limousin-Poitou-Charentes (à voir sur le site de FR3) et France Bleu Limousin s'en sont fait l'écho à travers des reportages réalisés sur place à ALLASSAC. Un procés contre trois pommiculteurs aura lieu début 2011 comme vous pouvez le lire sur la colonne de droite.

La prise de conscience ne se fera pas seulement localement mais par les circonstances économiques qui obligent déjà certains à arracher et par une volonté politique très forte du Conseil Régional et Général de peser sur les orientations. Franchement j'ai l'impression qu'on en est très loin mais je me trompe peut être.
Les agriculteurs et leurs familles vivant souvent dans les plantations sont les premiers touchés mais l'industrie de l'agrochimie a des relais puissants dans le monde agricole et les grosses firmes comme on l'a vu pour Monsanto savent faire usage d'un lobbying efficace contre lequel quelques malheureux habitants sont quantité négligeable s'ils ne sont pas soutenus par des contre pouvoirs efficaces.

petite info : sur France info, aujourd'hui vendredi reportage suite à un dossier dans Marie Claire, un long reportage sur le danger des pesticides et sur le pouvoir des lobbies des pesticides. La France est le 3 ième consommateur au monde de pesticides. L'interview est incendiaire contre le gouvernement et le lobby "phytosanitaire".Elle site le cas de Cristina qui a des problèmes en Limousin, habitant à coté de plantations de pommes et comment elle passait "dans son village pour une emmerdeuse" et compare ces affaires à celle de l'amiante comme je vous l'ai signalé et comme le défend Allassac ONGF.
Tout simplement TERRIFIANT

NOVEMBRE

La Toussaint et les cimetières qui fleurissent

Le 11 novembre et la mémoire de ceux qui ont disparu lors des guerres




Quelques tranches de vie à la lecture de certaines plaques : ici, un ancien chasseur d'Afrique pendant la campagne de 1870-71!!
mon grand père a été zouave au Magreb (Algérie-Maroc) pendant 5 ans avant la guerre de 14.
Combien d'allassacois ont découvert ce continent pas toujours hélas pour de bonnes raisons ?


Un endroit qui m'a toujours ému et qui curieusement est à l'abandon

Une particularité des cimetières limousins des plaques émaillées sur les tombes








En fait nous avons deux monuments aux morts,
celui qui avant était sur la place et qui a déménagé depuis quelques années vers le square Marcou-Normand.
Nous avons déjà parlé de celui ci dont l'une des spécificités est d'avoir une femme en son sommet.
LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE SERAIT SANS LE SAVOIR UNE FÉMINISTE AVANT L'HEURE.
Il faut dire que les femmes ont eu ici comme ailleurs un rôle prédominant durant les guerres quand les hommes étaient au front. Nous le verrons lorsque je vais vous lister les anciennes épiceries présentes à ALLASSSAC "avant", j'ai été frappée de voir qu'elles étaient toujours tenues par des femmes.
Le deuxième Monument aux Morts est dans le carré militaire au cimetière. La plaque précise " à la mémoire des enfants d'Allassac et des soldats de l'hôpital auxiliaire n° 12 morts pour la France 14-18"

Sur une tombe pour un combattant de la première guerre mondiale

y en a marre de la SNCF

PARTIR ET REVENIR QUELLE GALÈRE !

Il semblerait que prendre le train pour venir ou aller à BRIVE, notre métropole chérie soit par les temps qui courent un véritable parcours du combattant.
Exemple, dimanche ma belle soeur se rend à Toulouse, nous la laissons à la gare pour le train de 18 h.
A 20 h 30, elle est toujours en gare de Brive à attendre un train venant de Paris dont la locomotive est tombée plus ou moins deux fois en panne, elle arrivera à rejoindre Toulouse tard dans la soirée et tant pis pour elle et pour ceux qui l'attendaient en gare Matabiau.
Je pensais l'anecdote un peu exceptionnelle et bien pas du tout.
L'une de mes amies vient de me raconter qu'hier elle va attendre sa nièce qui venait de Limoges où elle est étudiante, à la gare de Brive.
On leur annonce un retard de 50 minutes puis 1heure 1/2, pas besoin de vous expliquer le manque d'explication comme c'est si bien le faire la SNCF!!!
Mais la même jeune fille était partie dimanche à Limoges et son train de 7 H- 1/4 est parti à 8 h - 1/4 !!!
La dégradation annoncée par tous, des services publics ou semi publics continue, bienvenue dans un monde où le respect du client-consommateur est le dernier des soucis sous couvert pourtant de campagnes marketing voulant aller dans ce sens mais ne dupant personne lorsque l'on est confronté à cet univers.
Pour l'anecdote cet été à Cannes pour rejoindre le quai à la gare un escalier roulant je me dis "cela se voit qu'ici ils sont riches et vieux (!) ce n'est pas à Brive que nous avons un tel confort!!".
Manque de chance quelqu'un tombe dans l'escalier et avec lui tombent plusieurs personnes dont moi, avec leur lot de valises.
Évidemment aucun agent à l'horizon pour arrêter l'escalier roulant!! panique.
On demande ensuite à un agent vaguement responsable comment faire une déclaration, des personnes dont une était particulièrement choquée, réponse " je ne crois pas que cela va être possible, on n'a pas appelé les pompiers ou le SAMU",
il est parti plus d'une demi heure pour photocopier nos cartes d'identité nous attendons encore d'avoir des nouvelles de la SNCF ........

CHATAIGNES BLANCHIES

S'il est pour moi un signe "d'appartenance corrézienne", c'est bien d'aimer la farce dure et le petit salé et en automne se régaler de châtaignes blanchies.

Il est de plus en plus difficile d'en trouver.

Autrefois nous les faisions cuire, au dessus des légumes dans une marmite en fonte (laquelle fissurée ne peut plus remplir son rôle)


puis à l'heure du repas tous autour de la table, avec nos bols, des torchons blancs en guise de nappe sur lesquels "tombaient" les châtaignes puis les pommes de terre légèrement cramées, c'était le rush pour à la fois remplir son bol et en manger.


Une bonne rasade de lait dessus et le festin de roi commençait.
Lorsque nous avions des "hors Corrèze" on sentait bien leur perplexité voire leur inquiétude devant cet engouement incompréhensible à leurs yeux.
Eh oui chaque région a sa Madeleine de Proust qui rappelle l' appartenance à ses lieux, à leur histoire et culture culinaires.


Pas très appétissant mais un clin d'œil pour les amateurs : les châtaignes bien chaudes dans le lait (en direct de la ferme, quel goût !) bien frais et hop, calée pour la journée!!

Si vous voulez l'adresse où trouver des châtaignes blanchies fraîches ou congelées (nous en avons acheté un stock pour l'hiver pour nos voisins et la famille) quelque part entre Pompadour et Troche, vous pouvez m'envoyer un mail à allassacplusbellevilledumonde@gmail.com

LES POMMES DE PRADEL

LE VERGER DU PRE DE SAGNE est sur la commune de LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE à PRADEL.

Pradel est un joli endroit sur le plateau d'Allassac en allant vers le Nord-Est, direction Perpezac ou Sadroc, entre ces deux directions, des panneaux vous indiquent le Verger.

Si vous arrivez par Eyzac via les Trois Villages, c'est plus réjouissant que l'horrible route de Perpezac (ici), même si en traversant le Cheyral on est ému par le souvenir des terribles inondations qui ont meurtri ce coin.

Martijn fait des pommes bio, du cidre, du jus de pommes et du vinaigre de cidre dont nous avons parlés ici.
Il a pris la succession de la famille Gouzon qui avait déjà développé cette activité, on se demande par quel miracle vu l'environnement.
Martijn est très organisé, au début de l'été vous recevez un mail pour passer commande de caisses de pommes dont vous voyez les appellations sur l'affiche ci-dessus puis il vous informe lorsque la caisse "vous attend".
Quand comme moi on se damnerait pour des "Sainte Germaine", pommes typiquement corréziennes, en avant pour une caisse et une autre de variétés là aussi corréziennes que l'on trouve plus que difficilement.
Et dire que certains achètent des golden fades et insipides.
Ne faisons pas de procès d'intention, chacun ses goûts.
Pour cette année c'est trop tard, toutes les Saintes Germaine sont vendues.
Vous pouvez peut être essayer les autres variétés et surtout son jus de pomme qui est à se damner et tout frais!!!


SON SITE POUR DES INFOS COMPLÉMENTAIRES

Cette affiche pour conserver les pommes de la CORRÈZE.
Aide-t-on autant les agriculteurs qui répondent à ce défi que ceux qui nous envahissent et nous polluent comme nous l'avons vu ici.

Le Verger du Pré de Sagne Martijn VAN LITH Prade 19240 ALLASSAC

Portable: +33 (0)6 98 72 20 35
Fax: +33 (0) 5 55 84 39 24
E-mail: contact@predesagne.com