" Une croissance verte, un nouveau modèle qui nécessitait de nouvelles technologies, de la recherche et de la valeur ajoutée. Un langage que les socialistes pouvaient comprendre et aimer. L’évidence du réchauffement de la planète a achevé de convaincre les plus rétifs. Droite et gauche voient désormais la croissance verte comme un élément de modernité et une façon de sortir de la crise que nous vivons depuis 40 ans. Et pourtant… il reste des chantiers surdimensionnés, des chantiers qui sont, de par leur conception et leur raison d’être, parfaitement hors des clous de la transition écologique dont, par ailleurs, tout le monde se gargarise. Des chantiers soutenus principalement par des présidents d’exécutifs locaux soucieux de donner (c’est légitime mais c’est anachronique) du travail à leur économie locale, plutôt que de tenter de réorienter leurs territoires vers un modèle plus responsable. En ce sens, Notre-Dame des Landes et Sivens ne représentent pas, comme Plogoff ou la Hague, le combat entre deux modèles de sociétés concurrentes… mais bien le combat contre l’ersatz d’un modèle dépassé et qui est en train de disparaître sous sa propre graisse."
- Nous sommes exactement dans ce cas de figure avec la pomiculture où les présidents du Conseil Régional et du Conseil Général n'ont eu aucune vision d'un autre modèle pour une agriculture non seulement plus responsable mais aussi plus tournée vers les besoins des consommateurs et ont donc fortement subventionné un secteur économique miroir aux alouettes sur le long terme.
mise à jour : je lis sur le site de FR3 Limousin que les pomiculteurs de l'association Pommes du limousin contestent les dires d'ALLASSAC ONGF.
Alors voilà sans commentaire une dépêche de l'AFP
Paris, 28 oct 2014 (AFP) - Les agriculteurs risquent des types de cancers différents selon leur secteur d'activités, ce qui pourrait être lié à l'utilisation de pesticides, selon des résultats présentés mardi de l'enquête Agrican sur la santé en milieu agricole.
Le risque de cancer du poumon est ainsi deux fois plus élevé chez les agriculteurs spécialisés dans la culture des pois fourragers, ainsi que dans la taille des arbres fruitiers ou la culture des légumes, a expliqué le chercheur Pierre Lebailly, coordinateur de l'étude Agrican.
Celui-ci s'exprimait lors d'un colloque sur l'exposition professionnelle aux pesticides, organisé mardi et mercredi à Paris par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Pour le cancer de la prostate, ce sont les producteurs de bovin et les agriculteurs spécialisés dans le tournesol, le tabac, les fruits et les pommes de terre qui sont les plus exposés.
La prochaine étape de l'étude sera d'étudier les effets de pesticides spécifiques, pour tenter d'établir un lien plus direct entre cancers et utilisation de produits chimiques.
L'enquête Agrican porte depuis 2005 sur plus de 180.000 affiliés de la Mutualité sociale agricole (MSA). Elle vise à étudier l'impact de l'exposition des agriculteurs à des risques particuliers (pesticides, ultraviolets, virus animaux...), et notamment leurs risques de cancer.