jeudi 24 septembre 2009

Pesticides : pommes, pommes, pommes

PESTICIDES, ON N'EN VEUT PAS

Vous lirez dans le post suivant une lettre de l'association "ALLASSAC O.N.G.F".
Plutôt que de laisser leurs arguments en commentaire, j'ai décidé avec leur accord de les mettre en évidence.

Cette association existe sur ALLASSAC depuis plusieurs années. Elle avait diffusé une lettre d'alerte il y a 2 ans qui m'avait "réjouie":"enfin des gens qui pensent comme moi et qui osent le dire", car comme je l'ai remarqué durant cet été, l'unanimité est quasiment totale autour de la nuisance que représentent les plantations de pommiers mais voilà les relais pour agir sont limités.
Cela me rappelle, lorsque j'étais gamine, mon père nous avait interdit de nous baigner à Garavet ayant eu connaissance des analyses très négatives réalisées à l'époque. Des années plus tard, la baignade était interdite, j'avais été très choquée à la fois par le peu de mobilisation autour de cette pollution et le fatalisme de tout le monde.
Pour rejoindre la Méranie il y avait une si jolie route et puis un jour les bulldozers sont arrivés et en ont fait un "boulevard" "pour les pommes" m'a-t-on répondu lorsque je m'étonnais et voilà comment l'on banalise tout.
Aujourd'hui, les moyens pour être informés sont nombreux, les jeunes ont fait des études et vu ce qui se passe ailleurs, le lobby de la FNSEA commence à être battu en brèche (voir "l'état semble bouger"), les gens osent parler, bref cela bouge!!!
Le procès de l'amiante est passé par là, le film sur la firme qui fournit les pesticides a fait un tabac "le monde selon Monsanto" .
Quelle désinformation cette multinationale a fait et continue de faire à travers le monde pour placer ses produits à travers le monde agricole. Les paysans en sont les premières victimes mais on les a bien conditionnés. Le combat est inégal l'économique prend toujours le pas sur le politique et la société civile mais il est de notre devoir de le mener pour cette terre de Corrèze qui ne demandait pas une telle agression sur son sol et son air.

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