jeudi 11 novembre 2010

CHATAIGNES BLANCHIES

S'il est pour moi un signe "d'appartenance corrézienne", c'est bien d'aimer la farce dure et le petit salé et en automne se régaler de châtaignes blanchies.

Il est de plus en plus difficile d'en trouver.

Autrefois nous les faisions cuire, au dessus des légumes dans une marmite en fonte (laquelle fissurée ne peut plus remplir son rôle)


puis à l'heure du repas tous autour de la table, avec nos bols, des torchons blancs en guise de nappe sur lesquels "tombaient" les châtaignes puis les pommes de terre légèrement cramées, c'était le rush pour à la fois remplir son bol et en manger.


Une bonne rasade de lait dessus et le festin de roi commençait.
Lorsque nous avions des "hors Corrèze" on sentait bien leur perplexité voire leur inquiétude devant cet engouement incompréhensible à leurs yeux.
Eh oui chaque région a sa Madeleine de Proust qui rappelle l' appartenance à ses lieux, à leur histoire et culture culinaires.


Pas très appétissant mais un clin d'œil pour les amateurs : les châtaignes bien chaudes dans le lait (en direct de la ferme, quel goût !) bien frais et hop, calée pour la journée!!

Si vous voulez l'adresse où trouver des châtaignes blanchies fraîches ou congelées (nous en avons acheté un stock pour l'hiver pour nos voisins et la famille) quelque part entre Pompadour et Troche, vous pouvez m'envoyer un mail à allassacplusbellevilledumonde@gmail.com

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