Lors d'un enterrement, j'ai été très surprise de voir qu'en l'absence de notre curé, c'était des dames qui officiaient.
Au début de la cérémonie, a été précisé que cela se passait avec l'autorisation de l'évêque.
Le déroulement assez similaire à celui d'une messe a été particulièrement harmonieux.
L'hommage au défunt m'a beaucoup touché : très personnalisé, plein d'empathie... l'église remplissait là son rôle ancestral, être au plus prés de ceux qui souffrent et de ceux qui croient, avec une communauté rassemblée autour d'une famille allassacoise.
Dans nos bourgs, notre église même si l'on est profondément laïque a (avait) un rôle social important que j'ai retrouvé ce jour-là.
Donc, forte de cette découverte, je m'en extasiais auprès des personnes rencontrées à la sortie. Surprise ; il m'était répondu, c'est très fréquent que ce soit "les dames de l'église" qui officient lors d'enterrement.
Si l'on regarde autour de soi, lors d'une cérémonie
Bon
hormis que cela montre mon degré de fréquentation des lieux de culte,
il m'avait échappé que l'Eglise Catholique si peu téméraire sur le droit
des femmes et sur l'ouverture au mariage pour ses prêtres, ait, sans
doute poussée par le besoin, permis à des femmes de "cérémonier".
Que l'église d'Allassac soit en pointe sur cette ouverture est assez réjouissant !!!
Si l'on regarde autour de soi, lors d'une cérémonie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire