dimanche 27 septembre 2015

Des souvenirs d'ALLASSAC

Peut être le plus grand mérite de ce blog est de ressusciter pour certains et surtout pour ceux de la diaspora allassacoise un peu partout dans le monde, des souvenirs de ce qu'a été leur enfance dans la PBVDM. 

Germain devant le carrefour devant chez Bourdial (admirez la borne kilométrique)
 C'est le cas de la personne dont vous allez lire la lettre ci-dessous. Le plus grand compliment que m'avait fait ce Monsieur lors d'échanges précédents avait été de me dire que ce blog l'avait réconcilié avec son enfance et une adolescence difficile faisant remonter des souvenirs bons et mauvais mais dont les bons pouvaient prendre le dessus. CLIQUEZ

Cette lettre que j'ai décidé de publier, je le fais aussi pour les personnes qui me disent souvent apprendre des choses sur Allassac qu'ils ignoraient et ce qui m'étonne le plus c'est que ce sont souvent des jeunes. 
Et puis dans cette lettre on parle de la famous "Rue de la Porte Basse" et d'une famille qui a fait partie de mon enfance, la famille David.
Annie dont je garde un excellent souvenir de gentillesse m'amenait à l'école et Francoise sa jeune sœur était l'une de mes amies d'enfance.
Ces trois enfants animaient avec beaucoup d'autres, le bas de la rue prés du pont et du baril (je vous en ai parlé ici).


Bonjour Allassac et la Corrèze


Germain devant la pharmacie Bourdial

                              

             Depuis des années déjàje prends plaisir à lire vos nouvelles sur allassacplusbelleville du monde et je vous ai même adressé plusieurs courriers et des photos que vous avez publiées.

                               Je suis toujours  touché par la disparition de personnes allassacoises que j’ai connues comme Mme Broulou à qui j’ai acheté dans les années 50 mes premiers « Buck John » et tout dernièrement Mme Bourdial qui a été, je n’en doute pas une femme très courageuse et dévouée toute sa vie. Son  décès  a ravivé en moi des souvenirs bons et moins bons de mon enfance passée à Allassac

                               Les photos jointes représentent  Germain devant la pharmacie Bourdial à l’époque où il officiait en tant que préparateur en pharmacie. 
Réformé pendant la guerre 39-45 il a été affecté à la pharmacie pendant l’absence de Jean Bourdial appelé sous les drapeaux comme officier, l’intérim  a été assuré avec Mme Bourdial  avec les instructions du Dr Deshors pour les potions et toutes sortes de préparations, les piqures à domicile etc …

                               De santé fragile, il est tombé malade en 1950 et a du subir un arrêt de travail prolongé au sanatorium de Brive. Il n’a jamais repris son travail dans la pharmacie.

                               Germain était mon père, il était aussi le frère de Nini David, mère d’Annie, de Jean et de Françoise rue de la porte basse, il était l’oncle et le parrain de Georges Charliac (coco) mari de malou Boyer

                               Je fais aussi partie d’une  grande famille corrézienne (Famille Leyrat) dont est aussi issu G .Fronty  ancien maire et actuel conseiller départemental. (nos grands-mères étaient sœurs avec Marcelle Rol, Angèle Buges et aussi Léonie Gery femme de l’ancien cordonnier du foirail etc ..)

                               J’ai revu il y a quelques années Jean Bourdial (fils) avant qu’il ne prenne sa retraite, nous avions partagé dans les années 50 de bons moments de camaraderie.

                               Ces quelques lignes que je vous adresse font partie pour moi d’un exercice de mémoire que je souhaite un jour transmettre à mes petits-enfants.

                               Mon père est mort à 45 ans en 1958 et ma mère à 88ans en 2009. 
J’ai réussi à les réunir au cimetière d’Allassac.

                               Je pense qu’ils y reposent  en paix

 Jean Ferrat a dit en chanson "Nul ne guérit de son enfance « 
                                
Je confirme.  Cordialement.
                              

                               Jean-Claude Manévit
                                                               
 PS : Aller acheter son "Buck John" chez Broulou plutôt que chez ma grand mère aurait pu être rédhibitoire mais cela prouve ma grande ouverture d'esprit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

6 commentaires:

  1. Philippe BROULOU5 octobre 2015 à 21:57

    A la lecture du "PS", on pourrait dire les mêmes choses dans l"autre sens !

    RépondreSupprimer
  2. bonjour Philippe, c'était une blague bien sur, je me souviens des crises de fou rire que prenaient ta mère et la mienne lorsqu'elles travaillaient ensemble pour, entre autres, les commandes de fournitures scolaires ...
    en ce temps-là ....

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour
    Quelle émotion de voir citer le nom de mon grand père Le Docteur Jules DESHORS ...Moi pauvre exilée sur Paris ...Son unique fille , Marie Thérèse dite Maïté, s'étant enamouré d'un jeune parisien , mon père ...
    Mais que de souvenirs , durant les vacances scolaires à Allassac , chez les grands parents, et un de ses fils Pierre DESHORS qui avait repris le cabinet Médical ....Sur que cette lettre je vais la montrer à ma mère dès ce soir ..Et encore de l'émotion et encore un grand merci Elisabeth

    RépondreSupprimer
  4. Mon père est parti le 24 Juillet 2016, je prend conscience du chagrin qu il à eu en 1958.
    Il me manque!!!
    je t'aime papa...
    Ton fils Xavier

    RépondreSupprimer
  5. Mon père est parti le 24 Juillet 2016, je prend conscience du chagrin qu il à eu en 1958.
    Il me manque!!!
    je t'aime papa...
    Ton fils Xavier

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour je suis vraiment désolée pour votre père et vous présente mes sincères condoléances.
      cela m'a beaucoup peinée ... APBVDM

      Supprimer