samedi 19 février 2011

Monsieur le Préfet et les champs...de pommes

pommes, pommes, pommes

A mi-route (réunion en préfecture début février et le 10 mars, résultat du procès "pesticides") et en plein Salon de l'agriculture où vont être vantées les "bonnes pommes Golden du Limousin", je vous livre quelques infos qui m'ont été communiquées par l'assoc ALLASSAC ONGF suite à la réunion en préfecture avec les différents protagonistes.

Premier point qui m'a fait rire : le préfet aurait "rappelé à 4 reprises qu'il n'aimait pas que dans son département les problèmes mettant en cause des agriculteurs soient traités devant les tribunaux..."
Pas les agriculteurs Monsieur le Préfet les POMICULTEURS, rien à voir comme le dirait l'une de mes copines corréziennes vivant dans le Tarn et Garonne où l'arboriculture envahit tout :
" mon père était agriculteur, ces gens-là n'ont rien d'agriculteurs, ils sont sans gêne et manquent de respect envers leur environnement qu'il soit humain ou agricole"

On est bien d'accord qu'un Préfet n'est là que pour exécuter les ordres de l'état et entre autres vérifier l'application des lois votées par le parlement.
Il a quand même autorité pour diligenter des enquêtes par exemple épidémiologiques et faire remonter l'information sur la dangerosité de certaines situations.

Il semblerait que le code de la santé publique avec les articles L1311-1 0 L1311-4 donnent aux Maires et Préfets la possibilité de prendre des arrêtés réglementant l'utilisation des pesticides sur leur territoire. Ne vous gênez pas.....

Si je vous liste les substances actives homologuées utilisées par la pomiculture, je vous plombe le week end.

Les maires sont-ils à l'écoute des revendications des citoyens sur cette problématique et en sont-ils le relais auprès des services de l'état et des députés ??
Parlez en avec vos élus, c'est l'un des moyens que nous avons pour nous défendre, le lobby en face est extrêmement organisé et a des relais politiques hélas...

mercredi 9 février 2011

the New York TIMES et la Corrèze

La Corrèze a les honneurs du New York Times avec ce titre
"Pour une région française rongée par la dette, un fils célèbre est maintenant une affaire qui revient chère".

L'article est très intéressant et explique au-delà du cas de la Corrèze ce qui est en train d'arriver pour les collectivités locales et territoriales à savoir que l'état se désengage et ne compense pas ce désengagement financier.
Pour la Corréze, qualifiée de "département rural du sud-centre de la France dont la population est peu nombreuse et âgée, avec l'une des populations les plus vieilles de France (13%plus de 75 ans) la crise économique s'est traduite par l'accroissement des charges avec des recettes en baisse".

Le coût du musée Chirac de Saran est aussi mis en avant comme l'indique le titre de l'article ainsi que l'aéroport régional, l'extension du siège du conseil général à Tulle ainsi qu'un projet routier pour 106 millions de dollars!
L'article explique la démarche actuelle du Conseil Général pour gérer cet état de fait dont il a largement hérité.

Le changement de tête au niveau de la présidence du Conseil Général a entraîné un dynamisme qui lui faisait défaut.

Avec le précédent Président, Allassac était tout le temps absente, à ma grande rage, de tous les documents touristiques (et sans doute au-delà), la raison pouvant être que nous ne sommes pas chef lieu de canton mais Objat non plus, plus probablement parce que nous n'étions pas au niveau de notre municipalité du même bord politique!!
Mais si l'on en croit Bernadette, ce sectarisme d'un autre âge serait maintenant révolu.

Cité 11 fois dans l'article Jacques Chirac est la vedette de l'article, François Hollande avec 6 citations, en est le challenger...

mercredi 2 février 2011

Les foires de la Sainte Catherine et du 2 Janvier

Une nouvelle vidéo

Ces deux foires étaient un moment fort de la vie sociale et commerciale d'ALLASSAC, de ses villages et de toutes les communes autour.

Un monde fou s'y pressait et aussi voire surtout, aux bals qui suivaient (dixit l'un de mes indics qui visiblement a-do-rait ces bals!)
Le Champ de Foire en était le cadre comme vous allez pouvoir le voir sur la vidéo.

Les oies étaient les REINES!!!!

Ces foires ont disparu mais elles perdurent à BRIVE, notre métropole chérie, qui en a quatre (début décembre, début janvier, fin janvier et mi février).
  • Alors une question : puisque nous sommes partie intégrante de la COMMUNAUTÉ D'AGGLO DE BRIVE, ne pourrions-nous avoir une foire "décentralisée", celle qu'ils voudront bien nous léguer.
Et là ALLASSAC PLUS BELLE VILLE DU MONDE retrouverait un peu de son faste et de son animation d'antan le temps d'une journée "oies et canards à volonté"

Pour pouvoir apprécier le monde qu'il y avait à cette manifestation entre les platanes, les oies à profusion, cliquez ici (certains reconnaîtront l'un des bouchers d'Allassac à l'époque, Monsieur Mounac, la deuxième partie de la vidéo est une foire à Brive)

Remarquez comment étaient taillés les platanes du Champ de Foire

Remercions à nouveau pour ces vidéos Bernard Reygner dont le père tenait la caméra au début des années 60 et Pierre Fragnac pour "l'installation".

lundi 24 janvier 2011

séries épiceries : l'Economat rouge

Sur la placeA l"ombre de la tour, il y avait dans la maison Delmond l'économat rouge et juste en face l'économat bleu, sans doute une scission de cette enseigne dont je n'ai pas retrouvé l'historique.
Je pense que le principe des économats était l'achat collectif d'une catégorie de salariés. Si quelqu'un connaît bien le principe merci de m'envoyer des infos pour compléter l'article.
Ensuite pendant quelques années la famille Balat a tenu là une droguerie-quincaillerie puis le magasin s'est transformé en boulangerie, ce qu'il est actuellement.



mercredi 19 janvier 2011

la fête des rameaux en vidéo


POUR VOIR LA VIDÉO, CLIQUEZ ICI

Beaucoup de fêtes qui existaient à Allassac ont maintenant totalement disparu.
Ces fêtes étaient prétexte à rassemblement de la population, c'était aussi prétexte pour les gens de la campagne de venir à la ville.
La bénédiction des rameaux faisait partie de ces rituels.

Comme chacun sait dans toutes les villes de France, la fête des rameaux avait (a) lieu le week end avant Pâques, chacun venant faire bénir son brin de buis.
Cela se passait autour d' une immense croix (que l'on aperçoit dans le film) qui se tenait devant la maison-garage Faurie.
Cette maison a été détruite et la croix sauf erreur est dans le jardin devant le presbytère.


Sur cet emplacement a été construite la nouvelle mairie, le pouvoir temporel a remplacé le pouvoir spirituel.


Dans la vidéo, vous pouvez voir que chacun (chacune) était sur son 31, une fois que Monsieur le curé avait béni le buis après la messe, entouré de ses enfants de chœur (certains vont sans doute se reconnaître), il regagnait la sacristie.
(merci à ceux qui ont déjà participé à la précédente vidéo sur les inondations 1963, la prochaine vidéo est sur les foires au gras car oui il y avait des foires au gras dans LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE avec un monde fou, bientôt sur allassacplusbellevilledumonde"où l'on me dit que vous êtes de plus en plus nombreux à le lire" !!)

lundi 17 janvier 2011

série épiceries : chez Darcissac

Un petit tour sur la place pour continuer notre série Épiceries.

Cette épicerie se trouvait sur la place de l'église, le batiment de droite dans la partie médiane.

En 1936 cette épicerie était répertoriée comme appartenant à Pierre Darcissac, d'ailleurs quand j'ai posé la question à de vieux allassacois ils s'en sont souvenus comme étant chez Darcissac.
Puis elle fut tenue dans les années 50 par Madame Lascaux que nous retrouverons ensuite dans un autre magasin sur la place.


Puis ce magasin longtemps vide a été une cordonnerie à la fin des années 90. Malheureusement ce magasin est actuellement vide mais des personnes me demandent s'il y a des commerces à louer à Allassac alors ces lieux vont peut être reprendre vie...



vendredi 14 janvier 2011

un document exceptionnel : les inondations de 1963 en vidéo


3 minutes 50 où vous allez reconnaitre tous les quartiers d'Allassac lors des inondations d'aout 1963 dont nous avons déjà parlées (ici).
Ces inondations qui ont traumatisé une génération d'allassacois semblent assez difficiles à imaginer vu que nous n'avons pas de rivière dans le bourg....
ainsi grâce à cette vidéo que l'on doit à Bernard Reygner (tournée sans doute par son père) et à Pierre Fragnac (pour la mise en ligne) vous allez pouvoir soit revivre ces évènements soit les découvrir.

Sur Dailymotion, nous avons mis la vidéo que vous pourrez voir en cliquant ici

ps : on remarquera qu'Allassac est qualifiée de "petite ville" dans l'article de presse ; ceux pour qui je le signale, se reconnaitront !!!

mercredi 12 janvier 2011

pommes, pommes, pommes et ... tribunal


Demain jour J

"Le 13 janvier prochain, le tribunal correctionnel de Brive devra trancher, en séance publique, dans le litige entre une association et trois pomiculteurs."

C'est donc demain que le tribunal va donner une réponse très attendue sur l'utilisation "hors la loi" des pesticides.
L'affaire fait le Buzz : vendredi plusieurs personnes sur le marché m'en ont parlé suite au reportage de france 3 Limousin, comme si les gens se sentaient libérés d'avoir entendu un "relais" médiatique.

Dans 20 minutes, tout un article hier expliquait l'affaire.
On peut noter à ce sujet comme je l'avais déjà signalé, l'extrême prudence de la Montagne qui dimanche a juste mis l'info dans ses brèves d'actualité!!!alors que sur Internet, tous les journaux axés sur le développement durable ont développé la procédure.
Comme je l'ai aussi souligné à plusieurs reprises dont ici, les plantations représentent un tel enjeu économique que "c'est courage, fuyons " au niveau des pouvoirs publics.
Le préfet a dit qu'il fallait "un code de bonne conduite entre pomiculteurs et riverains" mais nous n'en sommes plus là, il y a des lois qui doivent être appliquées et il n'y a pas à avoir de "littérature" autour.
Le combat est rude mais l'on voit bien que pourtant des films choc comme "nos enfants nous accuseront" ont décidé pas mal de personnes à s'engager chacun à son petit niveau.

Allassac à travers l'association ALLASSAC.ONGF joue sa partition et contribue à faire bouger les choses. BRAVO à eux et à leur combat pas toujours facile, pas toujours compris, pas toujours relayé (jamais rien dans le journal municipal) mais quand nous voyons les scandales sanitaires et "médicamenteux" auxquels nous avons droit en ce moment, on ne peut plus dire "ON NE SAVAIT PAS"

Si vous le pouvez, n'hésitez pas à aller à l'audience du tribunal de Brive, notre métropole chérie demain, à 14 heures.

petit ajout : un article dans la montagne d'aujourd'hui avec comme commentaire d'un pomiculteur : " une banale affaire de voisinage"
voilà donc leur axe de défense, réduire l'intoxication des populations à une "incompréhension entre riverains" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!on rêve!!!

mercredi 5 janvier 2011

Série épiceries : chez CAÏFFA

Sur la route de Garavet, une fois le passage à niveau franchi, il y a eu deux épiceries.


La première était chez CAÏFFA.

Le sigle Caïffa disparu maintenant était alors très connu et avait essaimé dans la France entière :

"La société Au Planteur de Caïffa est fondée en 1890 par Mr et Mme Michel Cahen. Initialement uniquement torréfacteur, vendant toute une gamme de café dans son magasin, Michel Cahen tout en restant spécialiste du café, transforme son magasin en épicerie. Il ouvre alors un deuxième puis un troisième magasin et de nombreux autres en province.

Dans la France encore très majoritairement rurale de la fin du XIXe siècle et du début du 20ème, il est important d'aller chez l'habitant. De nombreuses succursales sont créées (on en comptera plus de 400 juste avant la Seconde Guerre mondiale) dans toutes les villes et les gros bourgs. Ces magasins servent à irriguer les campagnes. De nombreux colporteurs iront de ferme en ferme proposer les produits de la société. À pied avec des poussettes à bras, à vélo en triporteur, avec des voiturettes tirées par des chiens ou un cheval, ces milliers de colporteurs font très vite partie du paysage rural français. Le "Caïffa" comme on l'appelle, avec son uniforme vert-bouteille et sa casquette portant le nom de la maison devient aussi populaire que le facteur. Le caisson qu'il trimbale d'environ 1/2 mètre cube aux roues cerclées de fer qui tintent sur les pavés disjoints est peint aux armes du «Planteur de Caïffa». Il propose aux ménagères café, épices, levures, farines et différentes spécialités vendues directement sous la marque "Caïffa". Le métier de colporteur, rémunéré en fonction des ventes, est peu rentable et épuisant. Souvent exténué, parcourant les chemins quel que soit le temps, il trouve souvent refuge le soir chez un fermier généreux et apitoyé qui l'héberge dans sa grange." extrait de Wikipédia

A Allassac, l'épicerie Caïffa était tenue par la famille Boyer et comme tous les quartiers avaient leurs épiceries s'y approvisionnait la clientèle de ce faubourg.