lundi 29 mars 2010

L'AVENUE DES ARDOISIERES


Cette avenue des Ardoisières longe la voie de chemin de fer et était (est) l'une des deux routes qui conduit aux Puits où avait lieu l'extraction de l'ardoise qui a fait au 19ème et début du 20 ème la richesse des Ardoisiers, propriétaires exploitants pas toujours très sociaux.

Les ardoisières font partie de l'histoire d'ALLASSAC.
Pour moi, curieusement cela n'a jamais été le cas. Ce coin d'ALLASSAC m'était étranger et les rares fois où j'y allais, "il sentait la mort".
Peut être parce que pendant longtemps la sirène alertant les pompiers, sonnait pour quelques animaux tombés dans ces immenses "trous" dont il ne fallait surtout pas s'approcher, sans doute l'inconscient local des drames suite à des éboulements et les terribles conditions de vie des mineurs.
De cette période,
Jean Michel Valade, historien originaire du Saillant a donné il y a quelques années une conférence très intéressante retraçant la genèse de la grève des carriers qui luttaient pour leurs conditions de vie : chronique d'une grève annoncée aux ardoisières d' Allassac, 18 au 31 mai 1910.(numéro 148 de la revue Lemouzi)

A l'automne, j'y suis allée avec mon neveu qui a découvert ce quartier d'ALLASSACdont il n'avait jamais entendu parler. Nous avons décidé qu'à l'occasion nous y ferions un reportage photo dans l'esprit de celui qu'il a fait à Noël du centre bourg et dont j'ai "récupéré" les compliments!!!!

Les maisons de l'avenue des Ardoisières gardent le souvenir du passé "glorieux" de leurs anciens propriétaires, passé révolu.


Arrêtées en 1977, aujourd'hui les ardoisières ont retrouvé de l'activité. Je vous invite à aller voir sur
le site de la société qui les exploite quelques informations ainsi que sur le site de la ville d'ALLASSAC, texte écrit par notre élu, responsable du site de la Mairie et correspondant de la Montagne, Jean Baptiste Peyrat,
Nous essaierons de reparler des ardoisières d'ALLASSAC, Le Pays d'art et d'histoire a édité un document sur l'ardoise suite à une exposition à la Tour César de LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE.

1 commentaire:

  1. l'ardoise qui faisait la richesse de quelques nantis est aujourd'hui remplacée par les pommes et demain la vigne ou la châtaigne. Le temps passe, les activités changent de même que les menaces qui pèsent sur nous. Par contre les exploités restent des exploités et l'oppression et la loi du plus riche restent toujours présentes. Dommage que l'histoire du passé et du présent oublie cette spécificité qui fait de nos sociétés ce qu'elles sont. La gloire et la richesse des régions se construit souvent sur le dos des pauvres gens et ne profite qu'à une petite minorité.

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